Rock en Seine par Lynseyrock

"“c’était troooop bienn !!!”"

Vendredi 25 Août 2006

Wolfmother c’était excellent, je les attendais avec impatience j’ai adoré leur album, je voulais voir en live... Le bassiste/clavier est assez drôle lorsqu’il se balade avec son clavier...
J’ai réussi à avoir une photo avec Andrew le chanteur.

J’ai ensuite vu la fin de Calexico puis j’ai attendu jusqu’à 17h les Nada Surf mais juste avant qu’ils rentrent sur scène je suis partie ( donc j’ai juste entendu de loin leur prestation...) ; mais ça a valu le coup vu que j’ai pu parler vite fait avec les DIRTY PRETTTY THINGS (DPT) et avoir une photo avec eux !!!

Ensuite les DPT en live, là evidemment c’était trop bien ,12 chansons !! Ils étaient donc 5 sur scene !! D’où j’étais placée je ne voyais pas Gary ( le batteur) mais bon... Ils ont commencé par Deadwood, puis ont enchainé leurs titres et une chanson des Libertines.

Puis direction la scène de la cascade pour voir KASABIAN. Arrivée vers le milieu du show, j’ai quand même pu voir mes chansons préférées : LSF, Processed beats et Empire.

Ensuite The Raconteurs... Et bah là, pour moi grosse déception... J’ai vraiment pas du tout aimé, je ne sais pas pourquoi ? Le son était vraiment horrible en plus !! ils ont fait une reprise de Bang Bang...

Pour moi cette journée de festival s’arrêtait là, je suis partie à un after après... Couchée 7h... Debout 10h... Début de la deuxième journée !!!

Samedi 26 Août 2006

Squattage de la scène de la cascade... Alors que les grilles sont à peine ouvertes tout le monde se met à courir vers la grande scène pour Radiohead le soir même.

Broken Social Scene : j’ai trouvé ça sympa. Ils sont 10 puis 11 puis 9 sur scène, ça change de musicos souvent.

XAVIER RUDD un autralien venu en famille (sa femme et ses enfants étaient en train de regarder le show sur le côté de la scène), c’est l’homme orchestre qui nous a apporté le soleil !!! Il n’a pas plu beaucoup hier ( que les mauvaises langues se taisent).

puis Skin, elle a chanté un classique et son dernier titre sorti, je ne suis pas fan, donc le reste je connais pas.

ahh, le meilleur : THE RAKES, après avoir eu un petite conversation avec le technicien du son (mon grand pote) qui nous parlait (moi et ma pote) dans le micro pendant le sound check, les rakes arrivent et ouvrent leur set sur Strasbourg ( comme sur leur album), puis We are all animals the guilt, binarylove, terror,etc... 13 chansons, une inédite, la reprise de Gainsbourg The Man With a job (Le poinçonneur des lilas) avec le refrain qu’il a enfin appris par coeur en français et qu’il chante presque sans accent anglais "Bravo Alan" !!! Un public en folie... Un slammer toutes les 1/2 seconde...

Après le show, j’ai pu les rencontrer, toujours aussi sympas et marrants, on les a ensuite laissés aller voir Beck.

Ensuite Editors, c’était sympa, bien que Tom Smith me paraissait un peu bizarre sur scène : il devait être TRES possédé par sa musique... ( ou par autre chose !).

Enfin Radiohead je suis arrivée pour My Iron Lung et repartie pendant Paranoid Android j’aurais bien voulu rester plus longtemps mais je pouvais pas !

Rock en Seine par Spoutnik

" Carl BARAT est une chochotte et The RACONTEURS se la racontent !, Beck fait du Beck et Radiohead, Radiohead, RADIOHEAD !"

Vendredi 25 Août 2006

Wolfmother : Juste la fin du concert, la faute à moi, au prof Finl’ et à un apéro qui a duré un peu trop longtemps… Le peu que j’ai entendu tient bien la route sur scène, ça développe du gros son, une sorte de Black Sabbath plus remuant pour jeunes, je ne peux pas plus en dire, je n’ai vu que 5 minutes du concert… A revoir…

Calexico : À la base, rien ne me prédestinait à adorer et pourtant les trompettes et un très bon style mariachi/western m’ont scotché… A revoir d’urgence !

Indian Arie : Ou comment emmerder tout le monde avec un concert tout pourri… J’ai même eu 10 secondes de la peine pour la chanteuse quand à la fin d’une chanson personne n’a applaudi directement… Mais la peine s’est vite transformée en "Si on se buvait une bière pour faire passer le temps" !

Nada Surf : Nada Surf n’étant pas non plus mon grand trip, j’avais peur de me rouler les pouces d’autant que "Popular" a été expédié dés la 2éme chanson… Mais finalement, ils ont bien tenu la route à grand renfort de hits un peu mielleux. A noter l’arrivée des trompettes de Calexico pour le final, sympa !

Clap Your Hands Say Yeah : La grosse grosse déception ! Je misais beaucoup sur ce set après avoir vu des extraits vidéo dans Tracks où Alec Ounsworth se déchirait bien la voix comme j’aime… Et là rien, le son était pourri avec justement la voix beaucoup trop en retrait… L’atmosphère bien que beaucoup plus noisy que sur album ne décollait pas, je suis vraiment resté sur ma faim…

Dirty Pretty Things : Je loupe une chanson, Carl Barat a un bras en écharpe (chochote !), un guitariste le remplace, le son ressemble bien à celui des Libertines (2 reprises), on pourrait s’y croire… Très bon concert, le meilleur pour le moment…

Kasabian : Le concert de Dirty Pretty Things ne sera pas resté longtemps en tête, puisque Kasabian dépote tout ! Ils frappent là très fort, le son est énorme, très puissant, les mélodies haineuses sont crachées à la figure, la voix est traînante, le rythme est lourd, je me régale… Miammmmm !

TV on the Radio : Très joli set aussi d’un groupe que je découvrais sur scène, une alliance atypique entre une guitare noisy à la Warlocks et un chant soul/gospel prenant… L’univers est singulier, mais je suis littéralement rentré dedans ! A revoir d’urgence !

The Raconteurs : Ils se la racontent beaucoup, Jack White n’avait pas besoin de ça, le concert se résume presque à un tube et des chansons autour pour faire 45 minutes… A noter une reprise sympathique de "Bang Bang"… A oublier vite !

DJ Shadow : Morrissey ne me tente pas, va pour DJ Shadow qui nous fait un set carrément court pour de l’électro (même pas 40 minutes !). "Endtroducing" est bien présent, je suis content mais sans plus, car j’ai trouvé que le DJ se jouait un peu de nous avec des trips un peu pénibles à l’orgue bontempi…

Samedi 26 Août 2006

Broken Social Scene : Il pleut, la foule n’est pas dense, il est 15h, bref ça sent le concert foireux… Mais voilà, c’était sans compter sur Broken Social Scene on stage ! Déjà, un album de BSS est un moment unique, mais sur scène, une dimension supplémentaire est atteinte ! C’est un moment à vivre ! Une bonne claque ! Quatre guitares, une basse, une violon, deux batteries, ça s’amuse, ça communique, ça lève les instruments en l’air pour les annoncer, ça aime la musique et ça se sent… Une douzaine de musiciens vont se succéder sur scène pour notre plus grand plaisir, la foule a le sourire et en redemande même sous la pluie… Et je m’entend encore penser : "Putain, c’est beau la musique faite comme ça" ! A revoir et revoir et revoir, vite, vite, vite !

Fancy : Darko nous a rejoint pour un concert qui a le mérite de nous avoir permis de déconner un peu…

Xavier Rudd : Vu de loin, j’aime bien le didgeridoo, mais je n’ai pas entendu de musique…

Phoenix : Avec la quantité de tubes qu’ils commencent à avoir, le set s’annonçait sympathique, il le fut. Même si les morceaux ont été un peu trop à rallonge et le tempo plus lent que sur album, les français maîtrisent le sujet, le final bien que poussif m’a emballé…

Skin : Avec le prof Finl’ et Darko, nous avons pu discuter un peu autour d’une bière…

The Dead 60’s : Ils font du ska, ils ont des hits, ils sont anglais, ça devrait passer, mais ils manquent cruellement de tripes… A oublier…

Rhésus : Je n’aime définitivement pas Rhésus… On oublie…

The Rakes : Grand moment, j’aime The Rakes sur scène pour l’énergie plus punk que new wave qu’ils dégagent et je n’ai pas été déçu. Presque tout "Capture/Release" y passe sur un rythme effréné avec une adaptation de Gainsbourg en prime. Alan Donohoe est dans son monde robotique (Gilles de la Tourette le guette ?), le public suit, je suis et j’en redemande ! A revoir !

Beck : Nous sommes mal placés, le concert est sympa même s’il aurait pu éviter les gros plans permanents de marionnettes sur les deux écrans géants ! C’est marrant au début, mais quand on ne voit pas la scène, ça devient vite saoulant… Sinon Beck fait du Beck, j’ai préféré ses chansons "folk" au reste... A revoir bien sûr mais dans de meilleures conditions !

Radiohead : Radiohead, Radiohead, RADIOHEAD ! Quel concert ! Honnêtement, les mots me manquent ! Bon nous étions mal placé au début, mais Darko a eu la bonne idée de me motiver à rentrer dans le tas sur la fin "2+2=5", résultat nous nous sommes retrouvé à moins de 15 mètres de scène pour apprécier un spectacle gigantesque de prés de deux heures ! Radiohead surclasse tout le monde ! Un des plus beaux concerts de ma vie ! Peut-être le plus beau ! Merci Radiohead !

Bon, ok, je suis un peu méchant par moment, mais j’ai quand même passé deux jolies journées que Radiohead a clôturé en apothéose magistrale.

Rock en Seine par Darko

"“L’heure des Raconteurs était celle d’aller manger, et bon je ne vais pas raconter des histoires, ce n’est pas leur prestation qui m’aurait fait lâcher mon sandwich.”"

"“Je voudrais remercier la RATP qui a voulu jouer à Surprise sur prise ou peut-être Koh-Lanta avec les jeunes festivaliers”"

Vendredi 25 Août 2006

La journée du vendredi ne pouvait commencer que de la plus belle manière avec le soleil et Calexico. Le groupe visiblement content d’être ici, nous a montré son côté le plus pop et enjoué à l’instar de son dernier album. C’est frais, les trompettes ont fait leur effet immédiatement. Entre les maracas et autres instruments de percussion tel le xylophone, les guitares nous proposaient des mélodies à s’allonger dans l’herbe, les yeux fermés, mais aussi de nombreuses envolées électriques (notamment sur la fin géniale de Letter Bowie Knife dans une explosion de décibels). La voix de Joey Burns était superbe, et j’ai regretté l’absence d’une choriste sur Roka (Danza do la muerte) même si le trompettiste s’en est bien sorti. Et le clou de leur prestation a été la reprise attendue du superbe Alone again or en hommage à Arthur Lee, qui faisait presque oublier que le monsieur était mort récemment. Crystal Frontier acheva cette prestation fort appréciable qui sentait la bonne humeur.

Ensuite le temps de patienter pour Nada Surf, je me promenai en constatant que curieusement il n’avait rien d’autre qui passait à part la soul d’India Arie. Ce choix de programmation ne m’a pas du tout convaincu et d’ailleurs je ne devais pas être le seul vu les applaudissements peu fournis entre les morceaux, dommage pour elle. Cela a permis au moins de faire le tour des stands …

Ce fut enfin au tour du trio New Yorkais Nada Surf de monter sur les planches, et qui je l’espérai allait plus me convaincre sur scène que sur album. Dommage pour eux, le son était de prime abord mauvais, et en plus leur power pop manquait vraiment d’énergie et de fraicheur (même si sur scène, on voyait bien qu’ils se démenaient) . Leur tube Popular fut expédié dés le début mais même avec ça, rien n’y faisait je n’ai pas réussi à rentrer dans leur concert, je partis donc au bout d’une vingtaine de minutes pour voir la fin des Français de Neimo et leur électro-rock efficace à défaut d’être original qui m’a fait une bonne impression même si le chanteur en faisait un peu trop. Je revenai pour la fin de Nada Surf qui sur leur dernier morceau ont invité les trompettistes de Calexico pour un morceau bien sympathique.

Sans me poser de question, je décidai de rester devant la grande scène pour être bien placé pour la prestation de Carl Barat et sa bande. A ce moment là jouaient, les Clap your Hands Say Yeah dont je n’apprécie pas la voix du chanteur et qui en concert est pire (de ce que j’avais déjà entendu). Il fallait bien se reposer un peu avec toutes ces allées et venues … Les Dirty Pretty Things montent sur scène, le batteur déjà torse nu (ça promet) et Carl Barat avec une écharpe autour du bras, qui n’avait pas l’air de l’incommoder plus que cela. Le set commence tranquillement et au bout de deux morceaux, je craignais que le groupe ne réussisse pas à décoller comme ce fut le cas pour les Nada Surf. Mais là, je fus rassuré quand ils ont joué leur single Bang bang you’re dead qu’ils ont enchaîné avec un titre des Libertines (et un second un peu plus tard) qui fit sauter une bonne partie de la foule. Le concert était lancé, le courant passait enfin et le concert se terminait en roue libre dans une impression plus que positive. Mais bon que de regrets que les Libertines se soient séparés car les titres étaient largement bien meilleurs à l’époque …

Le concert à peine terminé, il a fallu se dépêcher pour rejoindre celui de Kasabian. Les ayant déjà vus, je ne veux pas manquer une minute de leur concert (pas assez rapide, j’en ai manqué quelques secondes). Les tubes du premier album s’enchaînent avec des nouveaux morceaux de leur dernier album (Empire a déjà rejoint les classiques LSF et autre Club Foot), voilà que je me suis mis à danser, remuer, sauter et chanter. Je n’ai pas pû me contrôler, ces gars là sont de vraies machines à danser, et leur musique même si elle manque de finesse, va droit au but, et peut enflammer une foule entière. Par contre, il est vrai que sur une grande scène, le groupe manque de charisme et de dynamisme, il a perdu beaucoup en écartant leur guitariste qui était un atout essentiel sur scène (à cause de divergences artistiques, il paraît). Mais bon leur musique est efficace (notamment grâce à la rythmique du batteur implacable) et ce fut le concert que j’ai le plus apprécié en cette journée.

Dans un tout autre style, j’ai été fortement impressionné par TV on the Radio, dans un esprit plus expérimental. Sur album, leur musique me laissait perplexe, et là ce fut un véritable trip avec ces boucles de guitares noisy superposées et répétitives, presque psychédéliques. Tout était bruit et féérie, j’étais hypnotisé, absorbé par ces mélodies principalement planantes qui n’hésitaient pas se lâcher à certains moments. Le groupe assurait en restant bien concentré. Au passage, j’ai trouvé génial que l’un des guitaristes ait mis des tubes de métal au bout de son manche qui s’entrechoquaient au moindre mouvement. Il va falloir que maintenant, j’essaye de voir si je peux retrouver ces mêmes sensations en réécoutant leurs albums …

L’heure des Raconteurs était celle d’aller manger, et bon je ne vais pas raconter des histoires, ce n’est pas leur prestation qui m’aurait fait lâcher mon sandwich. C’était poussif et même leur single Steady as she goes m’a déçu. La seule satisfaction fut la belle reprise de Nancy Sinatra Bang bang . Au bout de la demi-heure je me suis dirigé vers la scène où devait se produire DJ Shadow, et je fus surpris de voir autant de monde attendre impatiemment et debout l’arrivée de l’homme aux platines qui ne devait pas arriver de suite en plus. Et de plus en face, il y avait quand même Morissey (la programmation était quand même vraiment mal faite, un choix bien difficile) que pour ma part, je préférai voir en salle qu’en plein air.

Le set terminé de la bande de Jack White et Brendan Benson qui ont dû jouer un dernier morceau devant durer un bon quart d’heure, de ce que l’on entendait au loin, DJ Shadow est arrivé derrière sa table de mixage. Il a fait un mélange de nouveaux morceaux et de plus anciens notamment de son premier album Entroducing qui a ravi tout le monde. Les animations derrière lui accompagnaient parfaitement la musique que l’homme maîtrisait jusqu’au bout des doigts. Il s’est fait rejoindre par Chris James et un rappeur dont je n’ai pas fait attention au nom qui était un peu fatiguant à trop parler et répéter surtout la même chose. Du coup le concert est passé à la vitesse éclair et s’est terminé bien rapidement au bout de trois quarts d’heure. C’était un concert de bonne facture mais de trop courte durée qui laissait sur sa faim.

Voilà pas le temps de s’attarder, il fallait rejoindre le métro où cette année c’était un beau bordel d’organisation par rapport aux autres années …

Samedi 26 Août 2006

C’est la journée de rencontre avec un certain nombre de personnes du FIR et aussi celles des belles claques.

Fouille du sac à l’entrée, sonnerie du portable, le vigile pressé et sûrement agacé m’a laissé passer rapidement pendant que je répondais au téléphone. C’était Pix en compagnie d’IssaNissa qui m’indiquait où elle se trouvait. Très facile, je la reconnaissais du premier coup d’œil, non en fait c’était le Tee-Shirt de Radiohead rouge qui m’a mis sur la voix … Echange de quelques impressions de la veille, mais voila Broken Social Scene se pointait déjà sur scène, mince il fallait y aller …

Et bien ce fut ma première claque et je l’attendais en plus celle là. Ce fut une prestation (sous la pluie invitée de dernière minute) tout en intensité que le collectif canadien à dimension variable (à un moment, ils ont dû être une bonne douzaine sur scène) nous a réservé. Je m’attendais à un bordel sur scène et en fait pas tant que ça. Ils avaient beau changer d’instruments, sortir ou rentrer sur scène, chacun savait ce qu’il avait à faire. Ce qui faisait plaisir à voir, c’était que eux s’amusaient sur scène. On pouvait voir que les membres du groupe qui n’étaient pas sur scène restaient sur les côtés suivant les autres avec attention, les applaudissant à la fin de chaque morceau comme des spectateurs tout contents. Musicalement, ils pouvaient faire n’importe quoi, on crierait au génie. Mais peu importe, ils étaient simplement excellents. Tout se combinait parfaitement, les guitares, les multiples percussions (2 batteries sur scène, ça le faisait), les chœurs … Les moments les plus appréciables pour ma part, étaient ceux où Feist est apparue (mes titres préférés en plus)… Bref il fallait les voir …

Après cela nouveau regroupement avec en plus Spoutnik et Pr Finley Mc Gordon Jr pour voir Fancy qui était bien « amusant » avec sa voix qui n’avait pas mué… Lloyd nous a rejoint par la suite. Et bien, ça faisait pas mal de monde du forum ...

Direction la grande scène où Phoenix jouait, le groupe versaillais nous a servi un set bien travaillé toutes guitares en avant. Mais j’ai trouvé dommage que les nombreux singles du groupe qui auraient pu être énormes m’aient laissé l’impression d’être en grande partie joués à un rythme moins rapide que sur album. C’est vrai qu’à la fin de chaque morceau, il pouvaient se lâcher, accélérer le tempo (ça faisait plaisir), mais ça ne faisait pas oublier le début. Le concert m’a donc laissé un peu sur la fin, car ils pouvaient faire mieux. Le chanteur m’a fait une bonne impression profitant du dernier morceau pour se jeter dans la foule en continuant à chanter.

Ensuite ce fut plutôt le temps de discuter, de se balader un peu entre les scènes, de manger et boire avec Spoutnik et Prof Finley, pour entrapercevoir Xavier Rudd, Skin, the Dead 60’s ennuyeux et Rhesus qui ont été loin de nous enthousiasmer.

Enfin prêt d’attaque pour the Rakes, je ne voyais pas comment les morceaux de leur album ne pouvaient pas être enthousiasmants sur scène. Et cela s’est confirmé, c’était un concert bien énergique, la foule suivait les danses robotiques et saccadées du chanteur, tout en sautant et chantant les refrains. Ce fut la deuxième claque de la journée qui m’a fait un peu le même effet que Kasabian la veille à la même heure. Tout le premier album y est passé avec en plus une reprise du Poinçonneur des Lilas et attention, pour conclure, une chanson qui a duré plus de 5 minutes. Le groupe a tenu ses promesses sur scène faisant le spectacle devant un public assez remuant …

Loser retentit déjà quand on se rapprochait de la scène sur laquelle Beck jouait, il a commencé fort et Devil’s Haircut qui a suivi. Mais là, voilà impossible de trouver une place intéressante pour voir la scène, on voyait juste les écrans qui nous montraient en permanence les marionnettes représentant Beck et son groupe. Au début, je trouvais ça génial de faire ça en direct, ça ressemblait à un clip. Mais au bout d’un moment c’est fatiguant, de ne pas montrer sur grand écran les véritables musiciens pour les nombreuses personnes qui ne voyaient rien. Comme à son habitude, Beck nous a effectué une partie plus apaisée et folk (Nobody’s fault but my own à écouter sans modération) qui a fait son bel effet, surtout que l’on était assis. Le groupe est sorti pour laisser la place à un clip marrant avec les marionnettes qui saccagent les hotels et loges comme des rock stars. Après cet intermède, on a eu le droit à un rap avec des costumes d’ours qui fut suivi d’une fin qui a mis le feu avec Where it’s at et E-pro. En fait, je regrette de ne pas avoir pu profiter pleinement de ce concert dans de meilleures conditions, ce qui me laisse une bonne impression mais sans plus, j’avais préféré sa première prestation à Rock en Seine d’il y a 4 ans.

Et finalement le dernier mais clairement le plus beau concert, celui de Radiohead. C’est la 3ème fois que je les vois mais ça me laisse toujours cette sensation d’avoir assisté à quelque chose de magique (mais de manière toujours différente). Cette magie s’est matérialisée dés le 2nd morceau 2+2=5 qui grâce à une explosion sonore et lumineuse nous a permis de trouver une place de tout premier choix en quelques secondes… Après ce ne fut que mélodies renversantes sur fond de lumières bleutées, orangées et j’en passe. Visuellement, ce fut parfait et splendide, notamment sur Pyramid Song où Thom Yorke était entouré d’un halo de lumière pyramidal et tout autour de lui gravitaient des étoiles et des rayons lumineux. Il était évident que ce spectacle avait été préparé avec minutie, chacun savait ce qu’il avait à faire (Thom Yorke a juste été troublé par un problème de réglage sur un nouveau morceau mais sans conséquence). Par contre petit bémol, c’est bien dommage d’avoir choisi de ne diffuser quasiment que des plans de caméras fixes sur les grands écrans, pour les personnes mal placées (même si de loin les effets visuels et jeux de lumière étaient remarquables de ce que l’on peut voir sur les vidéos qui trainent déjà sur Youtube).

Je ne pourrai rien dire sur le choix des anciens titres, je ne vais pas faire le difficile, on en voudrait toujours plus mais bon presque 2 heures de Radiohead, c’est déjà très bien (et puis de toute façon il y avait Fake plastic trees qui me touche toujours autant). Curieusement, l’album Hail to the Thief n’a pas été très représenté (tout comme Pablo Honey mais là ce n’est pas vraiment une surprise). Les nouveaux titres sans être innovants font une bien belle impression, et annoncent des mélodies plus directes et un retour des guitares (j’aurais aimé entendre toutefois 15 Steps et Bangers’n Mash qui devraient facilement devenir des classiques sur scène).

Je vais arrêter là les descriptions et commentaires car je ne réussirais pas à aller plus loin (ou du moins je pourrais en dire beaucoup trop). En tout cas, les souvenirs sont toujours bien présents dans ma tête, je peux m’endormir tranquillement pour de jolis rêves encore ce soir …

PS : Je voudrais remercier la RATP qui a voulu jouer à Surprise sur prise ou peut-être Koh-Lanta avec les jeunes festivaliers que nous étions en nous enfermant dans une station de métro. Drôle de sensation quand même que de descendre du dernier métro pour se rendre compte que les portes de sortie de la station étaient fermées et qu’il n’y avait plus personne à part les rats. Seul recours, appeler les flics pour signaler qu’une vingtaine de personnes était enfermées dans le métro (ça a bien dû les amuser). Une demi-heure après des agents de la RATP arrivent, ouvrent les portes tant bien que mal et nous disent de ne pas sortir pour vérifier si on n’avait pas piqué la caisse (c’est vrai que ça aurait pû nous occuper ). Trop forts ...