Dope en libre circulation du côté de Passage

Ça faisait un moment déjà qu’on attendait l’occasion idéale pour vous toucher un mot du netlabel belgo-canadien Marathon Of Dope, l’une de ces structures qui à l’image de Resting Bell pour l’ambient ou Abstrakt Reflections pour l’IDM aura rythmé notre année 2010 au fil de ses albums ou EPs proposés en libre téléchargement, ici contre une donation optionnelle intégralement reversée aux artistes.

Cette fois on est plutôt du côté du hip-hop underground par contre, et le seul nom de Mike Ladd, leader des légendaires Infesticons entré dans l’aventure l’an dernier pour participer au premier opus en solo de Speed Dial 7 (alias Tom De Geeter de Zucchini Drive, Cavemen Speak, Gunporn... et accessoirement fondateur du label) avec notamment M.Sayyid d’Anti-Pop Consortium, k-the-i ??? ou Rob Sonic, puis à la première compil’ de MoD dans la foulée devrait suffire à assurer les puristes de la qualité d’un catalogue comptant déjà une quinzaine d’entrées.

Au côté de Speed Dial 7, on croisait également Passage, tiers des fameux Restiform Bodies d’Anticon et c’est justement lui que l’on retrouve ces jours-ci chez Marathon Of Dope avec un nouvel EP de neuf titres intitulé Pass And Touch. L’occasion pour David Bryant, plutôt discret en solo depuis l’excellent The Forcefield Kids en 2004, de revenir sur le devant de la scène avec cet univers délicieusement schizoïde qu’on lui connaît, à cheval entre électro-hip-hop saturé et synth-pop gothique, en attendant la prochaine sortie du label fixée au 24 février et qui verra le retour d’un certain Birdapres précédé lui aussi d’une excellente réputation.

News - 27.01.2011 par RabbitInYourHeadlights
 


News // 30 septembre 2008
Restiform Bodies dans la lorgnette

On savait depuis l’an dernier le trio d’Anticon réactivé et Telephone Jim Jesus au travail avec ses camarades Bomarr et Passage sur la suite du premier album éponyme de Restiform Bodies paru en 2001, lequel tout comme le CD-R Sun Hop Flat distribué la même année avait pas mal intrigué à l’époque les amateurs de post-punk atmosphérique en injectant dans (...)