Le streaming du jour #562 : Aynth - ’Maeát EP’

Aynth c’est avant tout le résultat de l’imagination sans faille d’un homme dont on ne sait finalement rien. Le travail de cet inconnu repose sur sa vision d’un monde imaginaire, Anthropoda, qu’il a créé de toutes pièces. Un monde assurément loin de toute utopie. Tout est le résultat direct de l’exercice de ce même personnage, que ce soit l’artwork ou le mastering. Un DIY qui vient parfaire l’ambiance si singulière des ces paysages fantastiques offerts en téléchargement.
Le concept gravite autour d’univers industriels torturés et d’une frénésie accentuée au fil des sorties. Les teintes assurément noires recouvrant l’œuvre font du projet Aynth un cas relativement à part. Beats concassés, textures rugueuses et nappes plus aériennes se renvoient la balle. Un aboutissement qui lorgne avec des productions cinématographiques, tel que nous avions pu le constater grâce au premier lâché Essentianephe, tout aussi brutal qu’envoûtant :
Si par malheur l’endurant Wyping Lilyth n’a aucunement comblé votre appétit, sachez qu’en l’espace de quelques mois l’individu aura offert trois EPs, tous plus rassasiants les uns que les autres : cm_pts ftyn 8.2 /\ nau ymmaru ne nous contredira pas.
Toujours dans cette même veine dark électro/IDM indus, ce second opus dont la qualité est toujours au rendez-vous (dixit un cm_pts ftyn 8.2 poignant) fait office de transition avec Maeát, dernier produit en date, sujet d’aujourd’hui. Aynth nous rouvre les portes de son univers unique sur le somptueux morceau kataphlegya aux percussions légères et à la mélancolie suante.
Il faudra d’ailleurs profiter au maximum de cette accalmie, tant la suite est contrastée.
Beaucoup plus noisy que ses prédécesseurs, ce dernier EP développe une violence extrême que l’on pourra aisément associer aux différentes releases du label Dark. Descent., tant au niveau des ambiances qu’à travers le soin accordé au poids des rythmiques, qui pour le coup se pèsent bien plus qu’en centaines de tonnes. Les pistes ont de ce fait été écourtées et accélérées, ce qui pousse à croire, en gardant en tête les précédentes sorties, que tout se suit, que tout est plus ou moins lié.
Une sorte de trilogie apocalyptique dont on aimerait réellement connaître le dénouement. L’opus se clôture sur quelques riffs dronesques semblables à l’introduction du volet antérieur.
Affaire à suivre. Grosse surprise !


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