Entre deux sets radicaux aux machines du duo Ontervjabbit, Neven M. Agalma fait basculer l’IDM déjà bien déstructurée de Dodecahedragraph du côté harsh de la force, entre noise abrasive et dark ambient cabossé. Autant dire que cette récente session même alimentée par le matériau musical des précédents opus du Slovène a tout de l’expérience inédite, sous l’impulsion de ses tsunamis de bruit blanc, stridences analogiques et autres nappes sépulcrales couplés aux éclats de la basse de Simon Šerc (Pharmafabrik).

Persistent ici et là quelques pluies de beats météoritiques, essentiellement en première partie de set pour nous rappeler au gargantuesque Motus sorti en 2011 mais cette fois leurs afflux plus chaotiques que jamais ne trompent pas, Autechre est sorti du corps de notre gourou pour y laisser entrer Merzbow dans toute sa splendeur malade, les radiations de lumière noire et une certaine ambition cinématique en sus :