Si l’on a du mal à se passer longtemps des arabesques bucoliques du Bristolien David Edwards aka Minotaur Shock et des miniatures catchy façon Phoenix (quand c’était bien...) de son ancien groupe Bronze Age Fox, c’est en passe de devenir tout aussi vrai pour Principal Participant dont la techno ludique et aérienne s’était immiscée l’air rien dans nos bilans de fin d’année il y a trois ans déjà.

Mâtinée d’un petit groove housy et d’un certain foisonnement hérité de l’IDM dans les mélodies analogiques et autres distos alambiquées, l’électro du bonhomme sur ce projet de prime abord bien éloigné de la poptronica pastel qui a fait sa réputation n’en oublie pas de faire rêver aux abords du dancefloor, reprenant les choses là où Principles les avait laissées dès Chipped Visor dont les nappes cotonneuses contrastent avec un 4/4 bien affirmé n’empêchant pas quelques polyrythmies de bon aloi.

Luxuriant, lyrique et libertaire, Particles finit d’ailleurs par s’écarter nettement de ses racines binaires sur des titres tels que Sweet Fishing Wire aux faux-airs dubstep, Alumni et ses cascades presque kosmische ou encore Dbls, The Duke et Oak Studies Axe réminiscents des rondeurs oniriques de Plaid. C’est dire si l’accent est mis sur l’atmosphère et sur la mélodie, sans pour autant laisser de côté les amateurs de plaisirs plus singuliers voire radicaux au détour des enchevêtrements psychédéliques de Sweet Fishing Wire ou des stridences glitchées de Whut.