Semyorka - Happiness for sale
Electro-pop accrocheuse qui réussit le pari de faire bouger en restant glaciale.

1. San Fransisco
2. Song for the Men
3. The Tweeclub
4. Lolita Superstar
5. Go on
6. Trivial Song
date de sortie : 30-11-2004
Label : Mangrove Records
Disons-le tout de go : le premier titre est merveilleux. Cette ligne de basse plombée et cette rythmique hypnotique, ce riff de guitare entêtant et cette voix posée et froide, "San Fransisco" ravira les dance-floors, et même ceux des clubs de vampires. A l’écoute de ce premier titre, un nom m’est venu à l’esprit : Siouxsie, mais période The Creatures. Car, effectivement, c’est bien d’electro-pop qu’on peut parler ici, de ce style qui flirte dangereusement avec les clubs ET les jeunes romantiques, ce style qui nous rappellera toujours les années 80, quand les gens avaient oublié ce qu’un instrument de musique était, quand les batteurs étaient au chômage technique, mais brillamment remis au goût du jour.
Le deuxième titre, "Song for the men", est plus sautillant, la guitare y est toujours aussi présente, le chant plus nerveux, avec des sautes d’humeur qui déroutent tout d’abord, mais qui sont en fait composante impressionnante du morceau, et vient ensuite un très beau "Twee Club", dont l’intro aurait pu figurer sur "Pornography" des Cure. "Go on" est le titre le plus sensuel et rock du lot.
Le disque se poursuit ainsi, dans des limbes electrorock jusqu’au très beau final "Trivial Song", qui m’a à nouveau rappelé fortement The Creatures (mais c’est la voix de Magali, aussi, je suis persuadé qu’elle chante comme Siouxsie...)
A noter une chanson (en français) très cynique intitulée "Lolita Superstar" et qui m’a fait sourire tant je suis d’accord avec le contenu...
Mais d’où nous vient un groupe pareil, me demande-t-on ? Ben, de Paris, tout simplement. Semyorka est un jeune groupe français (Nicolas Lartigue chante, joue de la basse, des claviers et programme les rythmiques, Magali Sire chante merveilleusement bien et Benoît Luttringer joue les terribles riffs de guitare cinglants qui parsèment les titres), qui écume les scènes depuis 2004. Ce premier EP (leur deuxième disque, en fait, le premier, Delta, était sorti en 2003) sera accompagné cette année par de nombreux concerts... C’est bien parti, dirait-on.
Dans l’ensemble on tient là un disque très agréable à l’écoute... le seul défaut serait une rythmique (électronique) un peu trop linéaire et pauvre à mon goût, mais, bon, j’ai lu sur leur site web qu’ils cherchaient un batteur, alors... tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.


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