Le streaming du jour #443 : SYNC24 - ’Comfortable Void’
La réputation du label lyonnais Ultimae Records n’est plus à prouver, tant la qualité à chaque nouvelle sortie est au rendez-vous.
Nous vous parlions il y a peu à de la dernière galette deep techno du soundscaper Solar Fields, Random Friday (là) ou encore de l’avant-dernière production en date du duo suédois Carbon Based Lifeforms chroniquée ici, qui avaient séduit la rédaction de par leur musicalité indiscutable et la simplicité des mélodies pourtant terriblement efficaces. Nous nous arrêterons donc sur la moitié du duo cité au-dessus, à savoir Daniel Segerstad alias SYNC24 qui nous propose son second album solo.
Bien entendu, l’influence de CBL est palpable, entre les nappes denses et l’omniprésence du TB-303, et la recette reste globalement la même. Il faut avouer que cela fonctionne toujours aussi bien, les pistes atteignent avec souplesse et aisance leur but premier, à savoir nous transporter dans les contrées fantastiques et cybernétiques de l’imagination de Daniel Segerstad.
Dès les premières minutes on se voit frappé par la facilité avec laquelle le producteur nous attrape dans ses filets. Entre les puissants vrombissements des basses du morceau éponyme (que l’on retrouve de part et d’autre de l’album) et la lente progression des morceaux qui ne relâchent leur beat qu’après plusieurs minutes de plongée onirique, nous nous laissons rapidement happer, sans possibilité de retour.
Chaque morceau matérialise une idée, un lieu, une histoire, à l’image de la série de visuels élaborés pour l’occasion, que vous pouvez admirer via le trailer qui avait été publié il y a 1 mois.
Le tout est un poil répétitif, mais on se réjouira tout de même à l’écoute de titres tels que Dance Of The Droids avec ses percussions limpides et ses sonorités "acid" bien senties, ainsi que l’élégante balade ambient sur lit de cordes Sequor, piste-hommage dédicacée à son guide spirituel, son plus proche ami (Johannes Hedberg ?), sans oublier le superbe Something Something et sa mélopée analogique lointaine et ensorcelante.
De l’encens (livré avec le CD !), un bon casque et un canapé confortable, voilà ce qui doit former votre attirail de curieux à l’approche de cet album auquel il est simple de s’abandonner totalement. Tout est bien dosé, les atmosphères sont élégantes et envoûtantes, et puis après tout, quand une recette fonctionne, pourquoi la changer ? Une bonne réussite, streaming à l’appui :
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