Day 6 : Hey doc, je me sens bizarre

Du repos et des hallucinogènes, voilà ce que l’homéopathe a prescrit à notre ami darko en cette année 2006.


1. Midlake - The Trials of Van Occupanther
2. Mogwai - Mr. Beast
3. Grizzly Bear - Yellow House

4. Shearwater - Palo Santo
5. Lambchop - Damaged
6. The Strokes - First Impression of Earth
7. Sol Seppy - The Bells of 1 2
8. M. Ward - Post War
9. The Flaming Lips - At War with the Mystics
10. El Perro del Mar - s/t

Indie : Alors lui, c’est pareil, on croyait que tout allait bien. Son air mélancolique, sa petite allure ténébreuse, on le savait bien que ce n’était pas que pour charmer les belles parisiennes. Mais là, on a rien vu venir.
Il a emballé un top à son image, et ça lui donne du charme. Serre les fesses darko, j’arrive de biais. Voilà, mon humour picard a repris le dessus, et du coup la dame de Sol Seppy s’est fait la malle avec toi. Tu remarqueras avoir eu ma bénédiction, ça vaut une Guinness au comptoir.

Rabbit : Oulà il en tient une bonne couche, là, notre Caribou du Canada ! Allons bon, que dire de ce top-ci, sinon du bien ? Les géniaux Flaming Lips, mes outsiders directs les merveilleux Midlake, Shearwater, Sol Seppy et Mogwai, les très beaux albums de Grizzly Bear, Lambchop et M. Ward, la non moins belle révélation El Perro Del Mar... il n’y a guère là-dedans que ce dernier Strokes pour m’avoir quelque peu déçu sur la durée et venir tempérer cette folle avalanche d’épithètes dithyrambiques. A part ça rien à redire, donc... c’est du tout beau.

Lloyd : Ouais, ouais, ouais, on va rien rajouter par là-dessus, hein. Bon, c’est pas parce qu’il se fait discret toute l’année, comme ça, que ça l’autorise à sortir un top du placard, hop, comme ça, sans rien demander. Non mais. Et d’abord, c’est qui ces El Perro del Mar, hein ? Y a des fois, on se demande si c’est pas de la provocation, tout ça... Et regardez-moi un peu le lapin qui lui fait des courbettes. Pfff, c’est pas juste un beau top comme ça.

Spydermonkey : Un joli top comme celui-ci ne peut que m’inciter à vite découvrir les trois albums que je ne connais pas, car de toute évidence, il a bon goût ce Darko. Finalement, on pourrait presque le remercier !...

JohnSteed : Dans Darko, il y a dark (sombre), mais cela ne signifie pas pour autant que notre ami est quelqu’un de triste et de mélancolique. De sombre, ce serait plutôt son côté discret. Chez lui, ce qui prime, ce sont ses envies d’espaces américains (Midlake, Lambchop) et de longues plages, musicales bien entendu (Mogwai). Darko est le rêveur et le romantique de la rédaction. Chez lui, on ne vous reçoit pas avec des chopes de bière. Tout est délicatesse, douceur et volupté (M. Ward, Sol Seppy et El Perro Del Mar). Vous voilà avertis. Si vous êtes invités chez Darko, venez plutôt avec une bouteille de vin et des oeillets.