A ce rythme, le producteur Texan Rob Viktum va devenir un habitué de nos colonnes. Après la sortie, l’an passé, d’un Nothing Borrowed dont on disait ici-même le plus grand bien, l’Américain a agrémenté sa (déjà) riche discographie de nouvelles œuvres.

Si la qualité de celles-ci est globalement homogène et ce, même lorsque l’artiste basé à Dallas invite des guests aux flows plus racoleurs que d’ordinaire (Club 27 Reservations), c’est Survival Kit, court opus sorti en début d’année, qui a particulièrement retenu notre attention.

Avant l’écoute, l’entreprise démarrait plutôt mal. Onze morceaux ne dépassant pas la paire de minutes et une mention du producteur indiquant que ses instrus pouvaient être vendues individuellement. Une démarche mercantile ? Peut-être, mais ce n’est absolument pas frappant à l’écoute de ce Survival Kit que certains cinéastes seraient bien inspirés de considérer avec intérêt tant ces merveilles d’abstract hip-hop pourraient être d’efficaces supports de narration.

Ce n’est peut-être pas un hasard si l’on relaie ce disque six mois après sa sortie tant la coolitude solaire que dégagent ces rythmiques downtempo concises s’avère de saison.