Oh non, encore un top 2010 !

Et c’est parti pour la marronnier de fin d’année. Est-ce bien nécessaire ? Je n’en suis pas si sûr. Mais après tout, pourquoi ne pas rajouter quelques mots sur quelques disques ? Cela permettra peut-être de pousser vers l’avant certains d’entre eux dont on a trop peu parlé. Car au final, 2010 était une sacrée belle année musicale !

Un top un peu différent par les disques que l’on y trouve. Cette année, mon côté pop m’a à nouveau peu sollicité, mes oreilles préférant fureter du côté de l’IDM, du drone, de la noise, du métal, du hip-hop ou de l’ambient. Et ça tombe bien, parce qu’à ces endroits-là, il se passait aussi de bien belles choses !

1. Autechre - Oversteps

Je n’entrerai pas dans le détail du pourquoi de cette première place : c’est Autechre et c’est tout. De prime abord plus accessible et plus apaisé, l’architecture des morceaux dOversteps n’en demeure pas moins redoutablement complexe et fascinante, comme à l’accoutumée avec Autechre. Un disque-somme qui réunit tous les visages du duo de Sheffield, redoutable machine de guerre aussi à l’aise dans la déstructuration consciencieuse du rythme que dans les nappes stratosphériques et majestueuses. Un retour en forme appuyé par la sortie de Move Of Ten quelques mois plus tard. Retour en forme ? Mais l’avaient-ils seulement perdue ?

Un commentaire à peine plus détaillé par ici et un autre sur Move Of Ten .


2. Harvey Milk - A Small Turn Of Human Kindness

Peu accueillant, voire austère, ce nouvel opus d’Harvey Milk est également extrêmement touchant. À la fois lent, gras, lourd, légèrement sordide sur les bords et surtout complètement désespéré, A Small Turn Of Human Kindness réussit l’exploit d’être magnifique malgré tous ces adjectifs rebutants. Une musique hirsute, écorchée vive et terriblement triste (cet opus est même certainement l’un des disques les plus tristes qu’il m’ait été donné d’entendre), un blues étrange et déstabilisant aux contours mal définis, voire grossiers comme une vieille photographie jaunie et délavée, légèrement surexposée dont le sujet frappe pourtant en plein cœur. Harvey Milk ou l’art de faire du beau avec du moche. Brillant.


3. Scorn - Refuse ; Start Fires

Refuse ; Start Fires, quatorzième album de Scorn, voit Mick Harris continuer à tracer les méandres sinueux et opaques qui n’appartiennent qu’à lui. Seul dans sa musique, irrémédiablement. Seul, mais peut-être un peu moins sur cet opus qui voit la participation du batteur Ian Treasey apporter élan et vélocité aux productions de l’ancien Napalm Death. Un disque noir, hermétique mais finalement fabuleux. Construction pernicieuse, basses énormes, nappes crépusculaires, effets incisifs et beats malsains se cachent sous l’une des pochettes les plus impressionnantes de l’année. Remarquable.

Pour une chronique plus complète, c’est ici que ça se passe.


4. ANBB - Mimikry

Dense, riche et passionnant, Mimikry confirme magistralement les timides espoirs suscités par Ret Marut Handshake EP. Une collaboration remarquable et totalement réussie entre l’électronique détaillée et précise d’Alva Noto et les contorsions vocales impressionnantes de Blixa Bargeld. Un manifeste expérimental qui s’ouvre sur un cri déchirant et se termine par un murmure. Entre les deux, un labyrinthe sonore aux multiples facettes (là, un refrain pop, ici des bribes de musique concrète, des sonorités ambient par endroits, des glitchs impromptus un peu partout) dont on n’aura jamais fini de faire le tour tant les recoins qu’il recèle sont nombreux.


5. Access To Arasaka - Void() ;

Symphonie impressionnante de beats aléatoires mêlés à diverses nappes synthétiques tour à tour ténébreuses, majestueuses, lunaires ou incisives, l’IDM sombre et futuriste matinée d’ambient d’Access To Arasaka trouve avec Void() ; son parfait point d’équilibre. Les équations déglinguées de Robert Lioy aboutissent à seize pièces magistrales aussi aléatoires que leurs titres semblent l’être mais qui au final donnent l’impression de n’en former qu’une, on ne peut plus cohérente qui plus est. Glitchs omniprésents, lignes mélodiques disloquées issues de programmes informatiques erronés et parcellaires, au bord de la fracture, qui pourtant jamais ne s’arrêtent. Un dédale impressionnant qui est appelé à faire date.

Chronique détaillée par là.


6. U.S. Christmas - Run Thick In The Night

Toujours aussi solennelle et mystique, la musique d’U.S. Christmas est aussi incroyablement addictive. Fondamentalement psychédélique, le groupe développe sur Run Thick In The Night des accents folk très maîtrisés qui aboutissent à de superbes morceaux (Fire Is Sleeping pour n’en citer qu’un). On pourrait presque croire que le groupe a rentré ses griffes et que ses crocs se sont émoussés mais il n’en n’est rien et si le violon se fait plus présent sur cet opus, l’ossature rythmique est toujours aussi lourde et lente. Un équilibre parfait, un lyrisme bien présent sans jamais être pesant ou trop démonstratif qui propulse U.S. Christmas à des hauteurs insoupçonnées.

Pour en savoir un peu plus, c’est .


7. The Blood Of Heroes - The Blood Of Heroes

La mixture du collectif - à base de drum’n’bass barbelée, de guitares massues ou lancinantes rehaussées de basses énormes et de diatribes dancehall prédicatrices - reste enthousiasmante malgré les écoutes répétées. Explorant les territoires défrichés par Techno Animal avant lui, The Blood Of Heroes, avec ce premier album éponyme au casting de luxe, mélange les genres dans une dynamique proche de la tectonique des plaques : le dancehall plonge sous le métal, l’ambient se confronte au dubstep et la drum’n’bass glisse vers le flou industriel. Les séismes qui en résultent ont tous le même épicentre : Brooklyn, New York, fief du label Ohm Resistance.

Ce projet n’a vu le jour qu’avec la pugnacité de Submerged. Il revient sur la genèse de ce disque dans cet entretien. Une chronique du disque se trouve .


8. Boduf Songs - This Alone Above All Else In Spite Of Everything

Avec ce quatrième album, Mathew Sweet continue à creuser son sillon. Un sillon bien noir, inaccessible au moindre rayon de soleil et dans lequel ne pousse que l’amertume ou le désespoir. Toujours minimaliste, il s’avère bien difficile de coller une quelconque étiquette à la musique de Boduf Songs. Folk sans l’être, légèrement pop sur les bords, avec parfois des accents ambient rehaussés de quelques larsens, des bribes d’électronique et d’arrangements affleurant ici ou là et toujours cette voix murmurée et rugueuse. This Alone Above All Else In Spite Of Everything ressemble à ses prédécesseurs dans sa manière de ne justement ressembler à rien d’autre. Une musique aux contours calcinés et au goût de cendre, contemplative et trouble, fidèle à sa volonté de n’exister que dans l’obscurité. Magnifique.


9. The Future Sound Of London - Environments 3

Le duo mancunien n’a certes pas sorti d’album studio depuis 1996 mais n’en reste pas moins très actif sous un nombre impressionnant de pseudonymes (Amorphous Androgynous, par exemple, pour ne s’en tenir qu’au plus connu d’entre eux) à tel point que j’avais fini par lâcher l’affaire et par les perdre de vue. Dès lors, quel plaisir de les retrouver sous leur alias d’origine avec cet Environments 3 en tout point réussi. Car sur cet opus, l’IDM de The Future Sound Of London atteint l’épure. Au menu, une ambient lumineuse (bien que mélancolique) et inépuisable car fourmillant d’idées et de détails (bouts de field recordings, samples discrets, piano, contrebasse et autres instruments, nappes élégantes), mariage idéal entre sonorités organiques issues d’instruments joués live et d’éléments électroniques (des gazouillis d’oiseaux peuvent succéder à un très beau violoncelle, des claves synthétiques et des cymbales souligner de lointains chœurs féminins) pour un voyage en apesanteur, délicat et marquant, au travers d’une jungle foisonnante et vivace, puisque capable d’investir la ville. À de nombreux moments, Environments 3 se rapproche même des sommets que constituent Lifeforms ou Dead Cities, c’est dire sa qualité !


10. Knut - Wonder

Un petit peu de furie hardcore pour étoffer un top jusqu’ici relativement contemplatif. Surtout quand elle est administrée d’une telle manière : un coup de poing bien placé, souffle coupé, des papillons devant les yeux et les oreilles qui bourdonnent. L’auteur de cet uppercut dévastateur ? Knut. Groupe important, responsable d’un véritable coup de maître qui a profondément marqué le paysage du hardcore : Challenger. Pas de bis repetita pour Wonder. En revanche, un album âpre, aux guitares-tronçonneuses qui ne font pas de quartier, aux breaks massifs et aux vocaux arrachés. Un retour à l’essentiel en somme, savamment orchestré puisque commençant par des titres violents et concis avant de se terminer en chaos délétère et plus insidieux. C’est que ces Suisses-là sont aussi capables d’une très grande finesse et se montrent aussi à l’aise dans l’assaut brutal que dans la transe incisive mais ouatée en injectant force éléments stoner, math-rock ou noisy dans leur hardcore originel. Un disque bien plus complexe que son aspect de prime abord monolithique ne le laisse supposer.

L’avis express de Nono par ici.


11. Failing Lights - s/t

Mike Connelly a joué dans Wolf Eyes et dans Hair Police - deux groupes on ne peut plus bruitistes aux discographies pléthoriques - et également dans une bonne douzaine d’autres projets tout aussi furibards. Il n’est donc pas étonnant de retrouver certains partis pris esthétiques chers à ses formations antérieures au sein de cet éponyme. La musique de Failing Lights, entité au sein de laquelle il œuvre en solo, est ainsi fondamentalement noisy. Toutefois, ici, Mike Connely ne cherche plus à mettre systématiquement tous les potards dans le rouge et s’autorise de belles divagations inquiètes où fourmillent nombre d’idées (guitare désaccordée ou jouée au ralenti, intervention fantasque de pédales d’effets que l’on imagine nombreuses, etc.). Un disque singulier qui semble vouloir faire sienne la devise « Less Is More ».


12- Oren Ambarchi / Jim O’Rourke / Keiji Haino - Tima Formosa

La musique issue de cette collaboration est sombre, obsédante et atmosphérique. Ce qui n’est guère étonnant quand on connait les bonshommes. Fruit de l’enregistrement d’un concert à Kitakyushu au Japon en 2009, Tima Formosa ne comporte en fait qu’une seul pièce découpée en trois pistes. De prime abord, on ne retient que la voix incantatoire du gourou mystique et noisy Keiji Haino (une bonne partie du second mouvement lui est d’ailleurs exclusivement consacré) mais bien sûr, dans les soubassements, ça ferraille dur également. Dès l’ouverture, après un long silence riche en sous-entendus, les drones omniprésents confèrent au disque une coloration sombre, voire sinistre qui ne le quittera plus. Le point d’équilibre est atteint au cours de Tima Formosa 3 qui voit les percussions, la guitare abrasive d’Ambarchi et les arrangements électroniques d’O’Rourke faire jeu égal avec les cris de sorcière possédée d’Haino pour un final paroxystique dont on a bien du mal à se remettre lorsque le disque s’arrête. Une totale réussite.


13- Kemialliset Ystävät - Ullakkopalo

Après quinze années passées à naviguer entre avant-rock et expériences électroniques curieuses, le groupe finnois Kemialliset Ystävät semble s’être stabilisé dans la folk. Mais une folk qui garde le goût des errances antérieures puisque sons électroniques iconoclastes, bruits dérangeants et gros bouts de drones hermétiques viennent se greffer aux guitares sèches, flûtes et chœurs traditionnels constituant l’ossature principale de leurs morceaux. Le résultat est tout à fait surprenant et bizarrement très addictif. Une curiosité qui retrouve régulièrement le chemin de la platine.

L’avis express de RabbitInYourHeadlights ici.


14- Bill Orcutt - Way Down South

Découverte l’année dernière à l’occasion de la sortie de son premier album, A New Way To Pay Old Debts, la guitare acoustique et dévastatrice de Bill Orcutt ne m’a plus jamais quitté. C’est sans doute au sein de son ancien groupe noise Harry Pussy qu’il a façonné cette façon si singulière d’en jouer. C’est-à-dire comme un malade avec un accordage vraiment particulier. Les cordes souffrent, les notes explosent littéralement et Bill Orcutt de retrouver toute la puissance du blues primitif, sa guitare à l’agonie. Editions Mego qui réédite aujourd’hui ce premier disque au format CD (alors qu’il n’était, l’année dernière, disponible qu’en vinyle distribué au compte-gouttes) parle d’« acoustic hardcore blues stormer ». Il n’y a pas à dire, c’est plutôt bien vu. Et son nouvel album, Way Down South, voit Bill Orcutt rester fidèle à son credo : à peine plus civilisé. Vraiment à peine !


15- Rhys Chatham - The Bern Project

Invité à Bern pour y interpréter son tube, Guitar Trio, Rhys Chatham rencontre Julian Sartorius (batterie) et Mago Flueck (basse électrique). L’idée d’un trio germe rapidement et tout ce petit monde s’enferme en studio pour y enregistrer The Bern Project en compagnie de Beat Unternhrer (trombone) sous la houlette de Reto Mäder qui, en plus de trier parmi les heures d’enregistrement, mixera, montera et complétera les pièces ainsi retenues. Il en résulte un disque très cohérent qui navigue entre drones de trompette et trombone puissants et hypnotiques, minimalisme à l’énergie presque punk, free-rock fureteur et élégant avec en sus un clin d’œil au morceau emblématique du guitariste/trompettiste : Is there Life After Guitar Trio ? The Bern Project constitue une réponse on ne peut plus claire et cinglante à cette interrogation. Un disque puissant.

Une chronique pour en savoir un peu plus .


16. Necessary - Voldsløkka

Et de trois pour Ohm Resistance dans ce top. Bien sûr, ça fait un peu beaucoup. En même temps, il a bien failli y avoir une quatrième référence (le très flippant et impressionnant Filth Columnist d’Imaginary Forces) qui échoue aux pieds des vingts premières places. Est-ce du prosélytisme ? Non, le label a bel et bien sorti quatre disques incroyables en 2010, dont ce premier album de Necessary. Fruit de la rencontre entre le batteur Ted Parsons et une bande de musiciens norvégiens portés sur les musiques urbaines, Voldsløkka propose un labyrinthe sonore où il fait bon se perdre. Mélangeant en permanence les pulsations chaudes du dub aux nappes froides de l’électronique, les morceaux font preuve d’une grande diversité (bouts de reggae, morceaux de funk froid, débris électroniques sombres et tranchants) parfaitement mise en lumière par la production naturaliste de Justin K. Broadrick. Un disque de petits chimistes qui s’amusent à plonger leur groove atomique dans un bocal d’azote liquide. Surprenant et hautement addictif.

Chronique lisible par ici.


17. Year Of No Light - Ausserwelt

Deuxième album des bordelais de Year Of No Light après Nord publié en 2006, Ausserwelt ne dispose pas tout à fait du même line-up que son prédécesseur. Le groupe a en effet perdu son chanteur mais a gagné un guitariste supplémentaire et un nouveau batteur. Et cela s’entend. Oh, bien sûr, Year Of No Light fraie toujours dans les eaux troubles du post hardcore mais a clairement rallongé la durée de ses morceaux et a également gagné en puissance et en majesté. Les quatre longs morceaux (plus de 10 minutes chacun) naviguent à vue entre métal atmosphérique, doom massif et hardcore joué au ralenti. Encore une fois, on est bien loin d’un univers guilleret, le ton est solennel, les idées, sombres et l’exécution, clinique. Il n’empêche que l’ensemble est magnifique et massif et propose à l’auditeur un voyage en terre aride et inconnue au cœur de la nuit avec, pour seul repère, une petite loupiote au milieu du front.


18. Sylvain Chauveau - Singular Forms (Sometimes Repeated)

Ce qui frappe d’emblée à l’écoute de Singular Forms (Sometimes Repeated), c’est son silence assourdissant. Sept pop songs spectrales, portées par des arrangements superbes et minimalistes (un piano élégant, des petits sons électroniques disséminés ici et là) qui se frottent au grain fatigué de la voix de Sylvain Chauveau. Introspectif, intimiste et tout en retenue, on pense de loin à David Sylvian tout au long de ces 32 trop courtes minutes, ce qui n’est pas le moindre des compliments. Magnifique et réellement envoûtant.

Encore un avis express de RabbitInYourHeadlights par là.


19. Greie Gut Fraktion - Baustelle

Duo formé de Gudrun Gut (figure active de la scène électronique berlinoise ayant également participé au premier album d’Einstürzende Neubauten) et Antye Greie (aka AGF, poem producer et musicienne ayant collaboré avec nombre d’artistes contemporains), Greie Gut Fraktion propose une musique que l’on pourrait qualifier (pour faire vite) d’électro-pop. mais une électro-pop vraiment bizarre puisque constituée de bouts de field recordings (bruits de scies, marteaux-piqueurs, perceuses, compresseurs et autres outils de construction/démolition) glanés sur les chantiers (Baustelle en allemand) d’un Berlin en perpétuelle (re-)construction. Le mélange est bancal, froid et minimaliste mais paradoxalement très accueillant et tend à prouver que l’herbe pousse encore sous le béton.


20. Zeitkratzer - Electronics Whitehouse

Zeikratzer qui reprend, ou plutôt réinterprète, ou encore mieux, réinvente Whitehouse, ça donne un disque qui n’est pas vraiment facile à écouter mais que je remets néanmoins régulièrement quand les membranes de mes enceintes ont besoin de gagner en souplesse et surtout quand j’ai besoin de passer mes tympans à l’ébarbeuse après un trop-plein de gentillesse. Connaissant le répertoire bruitiste de William Bennett (je ne peux m’empêcher de mettre cette citation de Bennett glanée sur le site d’Arte pour bien situer ce qu’est Whitehouse : « Imagine, tu es paumé dans la campagne, au milieu de nulle part sans savoir où tu vas. Tu n’as pas un rond, rien, et un type étrange se ramène. Il tend sa main vers toi et dit : "viens avec moi dans la forêt, je vais te montrer un truc incroyable". Tu fais quoi dans cette situation ? Bien sûr que ça paraît dangereux, mais ça peut également t’offrir des choses que tu n’as même pas osé imaginer dans tes rêves. La question est bien-sûr, est-ce que tu prends cette main ? Whitehouse est cette main. »), le disque est exactement ce à quoi on s’attendait : un chapelet de sons malaisés et dérangeants parfaitement exécutés qui, au final, fascinent plus qu’ils n’indisposent.

Une chronique plus détaillée ici.


Pour quelques disques de plus, c’est en-dessous que ça se passe. Des disques tout aussi bons et intéressants, mais pour certains d’entre eux, peut-être légèrement moins écoutés car découverts sur le tard (je pense notamment aux beaux albums de Kristin Hersh et Black Francis chroniqués ici et par Jediroller ou encore au puissant Paracletus de Deathspell Omega) ou simplement par manque de temps...

21. Harvestman / U.S. Christmas / Minsk - Hawkwind Triad
22. Ceschi - The One Man Band Broke Up
23. Zeitkratzer - Old School : Alvin Lucier
24. Imaginary Forces - Filth Columnist
25. Zs - New Slaves
26. Noveller - Desert Fires
27. RV Paintings - Samoa Highway
28. Aidan Baker - Liminoid/Lifeforms
29. Proem - Enough Conflict
30. Indian Jewelry - Totaled
31. Fursaxa - Mycorrhizae Realm
32. Melodica Deathship - Doom Your Cities, Doom Your Towns
33. Marc Ribot - Silent Movies
34. BJ Nilsen - The Invisible City
35. The Prayer Tree - s/t
36. Dirk Geiger - Autumn Fields
37. Loscil - Endless Falls
38. Ural Umbo - s/t
39. Cloudkicker - Beacons
40. Kid606 - Songs About Fucking Steve Albini
41. Black Francis - The Golem
42. Amolvacy - A La Lu La
43. Zack Hill - Face Tat
44. Supersilent - 10
45. 36 - Hollow
46. My Education - Sunrise
47. Factor - Lawson Graham
48. Temperatures - Eskra
49. Les Marquises - Lost Lost Lost
50. The Somnambulist - Moda Borderline

Pour les cinquante suivants, cette fois-ci, c’est sur le FIR.