Top albums janvier 2013 / Bilan 2012 du Forum Indie Rock

Retard oblige, l’équipe d’IRM vous a condensé ici deux classements finalement complémentaires. D’un côté, un bilan 2012 dans lequel une partie de la rédaction, il faut bien l’avouer, a eu du mal à se reconnaître, au point de peiner plusieurs semaines à mettre un point final à cet article. De l’autre, un top de janvier résumant au contraire cette curiosité pour les chemins de traverse qui continue de nous éloigner des standards pop/rock initialement défendus dans ces pages, comme en témoigne nos divers bilans personnels.

Aussi divergentes soient-elles, ces deux facettes résument pourtant une seule et même passion pour l’échange et la musique sous toutes ses formes : celle du Forum Indie Rock, communauté sans laquelle Indie Rock Mag ne serait pas ce qu’il est, et que l’on vous engage ardemment à rejoindre pour apporter vous aussi votre petite pierre à cette grand-messe du métissage sonique.


Top albums - janvier 2013


1. Jasper TX - An Index Of Failure

< repère : streaming du jour >

Retour du Suédois Dag Rosenqvist mais cette fois ci en solo, sous son pseudonyme Jasper TX, après nous avoir régalés en août dernier en compagnie de Matthew Collings d’un Wonderland EP pour le moins fascinant.
An Index Of Failure est quant à lui décliné en cinq phases, alternant ambiances grisâtres ou plus mélancoliques. Introduite par le progressif Abandon amorçant sa lancée tout en retenue et en notes cristallines, la rêverie se poursuit en apesanteur via le plus texturé In All Your Blinding Lights, puis mue encore le temps d’un Rivers Flow aux humeurs changeantes mais tout aussi envoûtantes. Le ciel viendra ensuite s’obscurcir durant les 6 minutes 31 de A New Language avant d’exploser entièrement via l’ultime morceau, sûrement le plus dévastateur des cinq, concentré de post-rock peu à peu noyé sous une avalanche de bruit blanc, à travers laquelle des échos lointains de percussions aux tendances épiques se font entendre.
Le Suédois manipule nos émotions comme des marionnettes dans un spectacle de Guignols, et signe encore une fois une sortie très convaincante.

(HaveFaith)


2. Moongazing Hare - The Sunderland Valves

Album de deuil relationnel pourtant pas dénué d’espoir, no man’s land fantasmatique d’où émergent néanmoins entre deux errances habitées le genre de rêveries pastorales ou de ballades d’un autre temps qui caractérisaient déjà la chamber-folk dépouillée du très beau Dunes​/​Shorebirds de l’an dernier, cette nouvelle sortie du Danois David Folkmann Drost n’est pas sans rappeler les pèlerinages mentaux d’un David Tibet aux plus grandes heures de son projet Current 93.
Harmonies vocales liturgiques, percussions ballotées par le vent des regrets, field recordings hantés, drones et arrangements lancinants viennent ainsi habiller ou carrément annihiler les mélodies bucoliques d’un disque parti en immersion dans les tourments de l’inconscient pour mieux y trouver de quoi alimenter sa foi en des jours meilleurs.


(Rabbit)


3. The Delano Orchestra - EITSOYAM

< repère : avis express >

EITSOYAM s’ouvre par un souffle de vent, peut-être un de ceux qui balaient l’hiver le lac du Guéry ; le plus haut lac d’Auvergne paraît justement très proche de EITSOYAM de par sa rudesse et le sentiment de liberté qui se dégage de ce lieu. Une étendue d’eau donc de sérénité au milieu des montagnes et leur violence hivernale. On retrouve cette variété sur EITSOYAM, album paysage tour à tour exalté et apaisé, oscillant entre mélodies et murs du son.
Déjà auteurs de quatre albums cousus main, The Delano Orchestra et Alexandre Rochon (qui nous avait livré sa vision de 2012 grâce à un joli podcast) nous offrent ici un disque sensuel en cela qu’il fait appel à tous les sens, les éveillent et les décuplent, un disque qui nous laisse pourtant béats devant tant d’élégance.


(Spoutnik)


4. Fire ! Orchestra - Exit !

< repère : avis express >

L’amour des points d’interrogation n’est pas la seule chose qui pourrait nous tenter de rapprocher Fire ! Orchestra de Godspeed You ! Black Emperor. Le goût de l’expérimentation et le besoin de faire évoluer un morceau sur une durée très longue - deux morceaux d’environ vingt minutes chacun composent Exit ! - sont d’autres critères communs aux deux formations.
La comparaison s’arrête néanmoins ici. D’ordinaire composé de trois membres, Fire ! s’est entouré de 28 musiciens supplémentaires pour enregistrer Exit ! en conditions live. Basse psyché, section de cuivres, saxophone virevoltant et expérimentations vocales se croisent sur ces plages alternant volontiers montées progressives addictives et breaks soudains. Aussi bien en termes de construction que de sonorités, ces deux morceaux ne sont pas sans rappeler les digressions empruntées au jazz que proposait en 2001 Noir Désir sur L’Europe au côté de Brigitte Fontaine. Le jazz psychédélique du trio mené par le stakhanoviste Mats Gustafsson n’a pas fini de nous charmer.

(Elnorton)





Bilan 2012 du Forum Indie Rock


- La playlist 2012 du Forum Indie Rock en 40 titres pour 3 heures de musique.


Les 20 meilleurs albums :


1. Godspeed You ! Black Emperor - ’Allelujah ! Don’t Bend ! Ascend !

< repère : 1er du top d’octobre >

Le retour de Godspeed soulève deux questions - la pertinence d’un genre, le post-rock, et la raison de son réveil après dix ans d’absence - et y répond de la manière la plus éblouissante qui soit.
Le groupe nous avait promis un album plus "heavy", et dès Madlic, on est emporté par un torrent de fulgurances noisy. Le final du deuxième morceau, We Drift Like Worried Fire, une cavalcade sonique rageuse et épique, laisse l’auditeur dans un état de contemplation béate, transi par cette évocation puissante et euphorique. Si le son monolithique et massif du groupe est toujours présent (notamment à travers deux drones apocalyptiques), on ressent le besoin d’un optimisme nécessaire mais qui ne fait pas d’ombre à la solennité du propos.
La seconde question fait écho à la situation mondiale qui ne s’est pas arrangée pendant l’absence de Godspeed. Le radicalisme du groupe et la puissance de son nouvel opus confirment que GY !BE reste parmi les plus grands, et cette démonstration de force, après 10 ans de silence, lui permet d’enterrer un genre qu’il a lui même contribué à façonner tout en faisant preuve d’une éthique et d’un engagement dont il est encore le seul détenteur aujourd’hui.

(John Trent)


2. Efterklang - Piramida

< repères : streaming du jour | 1er du top de septembre >

Encore plus ambitieux, lyrique et limpide que les précédents opus du trio danois, ce nouvel album à la beauté glacée trône au sommet de la pyramide en terme de pop orchestrale et gracile. Un disque tout d’élégance et de pureté en dépit de ses composants hétéroclites (plus de 1000 échantillons sonores, un orchestre, un chœur nordique, un piano historique, des synthés et autres arrangements électroniques...) fait par et pour des esthètes avec tout ce que ça peut comporter d’agaçant si l’on ne trouve son bonheur que dans l’approximation et les accidents.
Plus serein que Magic Chairs, plus réconfortant que Parade, l’album idéal en somme pour se laisser aller à la mélancolie sur un lit de nuages.


(Rabbit)


3. Beach House - Bloom

< repère : streaming du jour >

A la rédaction d’IRM comme ailleurs, l’univers du duo de Baltimore a ses admirateurs et ses allergiques, rêveur et cotonneux pour les uns, neurasthénique et chiant pour les autres.
Mais force est de constater que Victoria Legrand et Alex Scally gagnent un peu plus à chaque album en qualité d’écriture et votre serviteur ne sera sûrement pas le dernier à retourner sa veste à l’écoute de celui-ci, petit classique en devenir de dream-pop en clair-obscur dont on attendait pas forcément le lyrisme retenu et d’autant plus poignant de la part des auteurs de Devotion.


(Rabbit)


4. Sigur Rós - Valtari

< repère : 1er du top de mai >

- Avec Með Suð í Eyrum Við Spilum Endalaust et les projets parallèles de Jónsi, je craignais qu’il ne faille me résoudre à abandonner tout intérêt pour les nouvelles productions des Islandais. Heureusement, moins enjoué - ce qui ne leur réussit pas vraiment -, Valtari constitue autant un retour aux sources qu’une nouvelle évolution dans la discographie de Sigur Rós.

(Elnorton)


- Non content de renouer avec l’ambition et le lyrisme qui faisaient défaut au groupe depuis Takk..., ce nouvel album des Islandais met en effet à profit l’expérience de Jónsi au sein de Riceboy Sleeps pour familiariser le grand public indé à des sphères plus ambient : une raison parmi tant d’autres d’admirer ce Valtari, qui refuse de choisir entre élégance et émotion, atmosphères éthérées et montées en intensité.

(Rabbit)


5. Baden Baden - Coline

< repère : 6ème du top d’octobre >

Je n’étais pas le seul à attendre beaucoup, énormément même de Baden Baden, après les quelques singles et EPs distillés ces derniers temps. J’ai même cru qu’ils s’étaient un peu trop reposés sur leurs lauriers ces garçons des beaux quartiers. Mais cette pop’touch, aussi propre soit-elle, aussi léchée soit-elle, me met invariablement dans un état d’admiration. Une belle coline.


(Caribou)


6. Sharon Van Etten - Tramp

< repères : chronique | 6ème du top de février >

Pour ceux qui l’avaient découverte sur l’un de ses deux premiers albums ou plus récemment lors d’une première partie de The National, ce n’est pas une surprise que Sharon Van Etten fasse montre de talents d’écriture certains, s’appuyant sur une voix languissante ainsi que des textes pleins de sens qui nous font ressentir toutes les émotions par lesquelles la New-Yorkaise a pu passer, pour construire avec succès un univers folk bien à elle. Ce 3ème opus ne fait pas défaut et verra, on l’espère, l’artiste monter en reconnaissance. Gageons que ses collaborations sur Tramp avec, entre autres, Aaron Dessner (The National, encore !), Zach Condon (Beirut) et Jenn Wasner (Wye Oak) ainsi que des morceaux plus incisifs (Serpents et sa batterie martiale en tête) devraient l’aider en ce sens.


(Guismo)


7. Chromatics - Kill For Love

Lu sur notre forum :

- Un superbe voyage. Cet album me rappelle par certains aspects l’ambiance (musicale mais pas que) de Drive, ce film qui m’avait transporté très loin.

(Rushkoff18)

- Chromatics a toujours eu un style très "night driving" mais la qualité de leur musique et de cet album n’a absolument aucun lien avec d’éventuels résultats artistiques et financiers de Drive. Personnellement, je n’ai pas attendu ce film pour dire et savoir que ce groupe était excellent et très prometteur. Leur second album écouté avec retard a remis en cause ma hiérarchie annuelle. Du très grand art.

(Flozik)


8. Tindersticks The Something Rain

< repères : avis express | 1er du top de février >

Acclamé bien qu’un brin inégal au regard de leurs deux opus précédents, ce dernier cru en date de la bande à Stuart Staples culmine paradoxalement sur son morceau d’intro au spleen rétro où le spoken word du claviériste David Boulter supplante le chant du sus-nommé. Pour le reste, ce disque gueule-de-bois continue de briller dans ses meilleurs moments par son psychédélisme narcotique et ses digressions baroques marquées par les BO 60’s ou le free jazz.


(Rabbit)


9. Andrew Bird - Break It Yourself

< repère : 1er du top de mars >

Cet album à la pochette datée a déjà tout du classique instantané. Les mélodies simples et raffinées du violoniste virtuose savent allier grâce et légèreté, emportant d’une seule traite l’auditeur vers les cieux sans que l’on trouve le moyen de redescendre une seule fois. Sur chacune de ces ballades, on reconnaît bien entendu la patte de son auteur mais cette fois-ci il a trouvé une certaine sérénité et plénitude peut-être au détriment de la "folie" de ses débuts mais il sait rester ce funambule maître de son art. Moins méticuleux qu’à son habitude, il a laissé libre cours à son imagination fertile, laissant les mélodies toutes aussi variées les unes que les autres et sa présence vocale s’imposer d’elles mêmes avec une réelle prestance et facilité.

(darko)


10. Alt-J - An Awesome Wave

Pas vu pas pris, on n’a trouvé aucun commentaire sur cet album côté forum, et encore moins dans les pages d’IRM. Nombreux sont ceux qui l’ont apprécié pour ses métissages pop et atmosphères variées, beaucoup aussi l’ont détesté pour son maniérisme et ses allures de collection sans queue ni tête, d’autres encore ne lui ont simplement trouvé aucun intérêt mais quoi qu’il en soit, il nous a semblé plutôt inutile de revenir si tardivement sur un disque déjà largement plébiscité par nos confrères du web.



11. Grizzly Bear - Shields

< repères : chronique | 2ème du top de septembre >

Ce qui pouvait parfois sonner kitsch ou pompier sur l’opus précédent redevient ici majestueux, à l’image de ces chœurs hippie retrouvant le chemin de la grâce dopée aux drogues douces qui caractérisait déjà le bricolo Horn Of Plenty (cf. les plaintes élégiaques à la fin d’A Simple Answer ou les harmonies plus chaudes en deuxième partie de l’ambitieux Sun In Your Eyes), et même quand le combo new-yorkais renoue avec son goût pour les rêveries plus downtempo avec le dépouillé The Hunt ou le plus chiadé What’s Wrong qui télescope synthés nébuleux et caresses jazzy, on est loin des baisses de régime soporifiques d’un Veckatimest qui faisait trop souvent rimer poésie et pose arty mais dont on retrouve néanmoins par moments la candeur sous Lexomil, magnifiée notamment le temps de l’enjôleur Gun-Shy.


(Rabbit)


12. Porcelain Raft - Strange Weekend

< repère : 1er du top de janvier >

Je ne sais sur quel pied danser avec ce Strange Weekend  ! Un Italien exilé en terre britannique puis à New York, les Pet Shop Boys qui auraient enfin décidé de sortir un bon album, pas facile à suivre. Mais l’exercice auquel s’est livré Mauro Remiddi s’est avéré aussi périlleux que réussi… avec brio.

(Caribou)


13. Django Django - s/t

Lu sur notre forum :

Un croisement potentiel entre les Beach Boys, les Dandy Warhols et Metronomy. Hail Bop et son côté Dandy Warhols très marqué, doublé de l’étonnant Default ont commencé à m’inciter à creuser davantage.
A présent je suis accroc et je n’ai pas du tout compris pourquoi.


(Pol)


14. Lower Dens - Nootropics

< repère : 3ème du top d’avril >

Cet album est un véritable labyrinthe sonore et psychique qui déambule entre rêveries enjôleuses et torpeurs anxiogènes, un long et lent cheminement à la fois hypnotique et captivant.
Mélange de dream pop, de krautrock à tendance cold wave et d’échappées noisy pop, l’album dévoile des titres évidents et efficaces tels que Brains, single entêtant à la rythmique tendue et martiale à la façon d’Electrelane, mais également des morceaux plus expérimentaux et aventureux comme In The End Is The Beginning en guise de clôture mais également de sommet. Finalement, cet opus est une œuvre fascinante et étrange dont on ne comprend toujours pas les effets addictifs qu’elle peut ou pourrait provoquer sur son auditeur.

(darko)


15. Borko - Born To Be Free

< repères : streaming du jour | 1er du top de novembre >

Quatre ans qu’on l’attendait cette confirmation de l’Islandais, qui déjoue tous les pronostics en cadrant ses chansons toutes mélodies vocales en avant après les avoir laissées divaguer à foison sur un Celebrating Life ouvert aux quatre vents et notamment à ceux de l’improvisation. Et pourtant, loin de décevoir, Borko parvient à nouveau à nous emporter dans ses filets grâce à un songwriting flamboyant, des humeurs en clair-obscur et des arrangements toujours aussi subtils et aventureux, signant au passage avec Waking Up To Be et surtout The Final Round deux des chansons les plus marquantes de ce cru 2012.


(Rabbit)


16. Dominique A - Vers Les Lueurs

Bien qu’admirant Dominique A, je ne suis pas fan de toutes ses facettes artistiques. Aussi, à sa sortie, je n’avais pas pris le temps de décortiquer La Musique/La Matière. Je savais d’emblée que je n’allais pas y trouver mon compte. La donne s’est inversée avec Vers Les Lueurs. Plus évident, plus mélodique, l’ensemble constitue selon moi, avec La Fossette et Auguri, le sommet discographique du natif de Provins.

(Elnorton)


17. Memoryhouse - The Slideshow Effect

< repère : 5ème du top de février >

Rarement un premier album aura été aussi attendu. Cela faisait deux années que le duo canadien nous faisait saliver à coups d’EPs, tous aussi remarquables les uns que les autres, deux années durant lesquelles Evan Abeele et Denise Nouvion sont passés outre les comparaisons faciles, deux années ponctuées d’élégantes reprises (When You Sleep de My Bloody Valentine) et de mixtapes accrocheuses. The Slideshow Effect, aboutissement d’un long travail et récompense d’une patience interminable, se distingue par son raffinement et son élégance, jusque dans l’artwork. La voix délicate de Louise et les compositions de l’habile Evan s’associent avec perfection et ne manquent pas de rappeler leurs ainés Mazzy Star et Beach House avec des titres faussement naïfs qui, très vite, se révèlent être beaucoup plus aboutis qu’ils n’y paraissent.


(Milito)


18. Mount Eerie - Clear Moon

< repère : 2ème du top de mai >

Trois ans séparent Clear Moon du précédent album et Phil Elverum ne semble pas avoir changé ses préoccupations. La montagne brumeuse, surplombée d’un logo blanc, la lune en transparence... et l’impression d’avoir à pas feutrés mis les pieds sur une discrète mousse végétale sacralisée par l’artiste. Le bruissement permanent des feuilles de Wind’s Poem et son style si particulier de folk lo-fi à l’inspiration black metal, a cependant laissé place à une production plus léchée (mais pas plus lisse), ouverte aux nouvelles sonorités, aux synthétiseurs et aux chœurs féminins.
En résumé, Clear Moon fait passer le travail de Mount Eerie d’une beauté timide, minimaliste, à un charme plus expansif, généreux, dans sa première partie... pour retomber ensuite dans un mutisme sombre et ambient, jusqu’à nous bercer et s’évanouir complétement dans la nature.

(Riton)


19. Allo Darlin’ - Europe

Le premier et éponyme Allo Darlin’ avait été éclipsé par les filles de Liechstenstein en 2010, mais deux ans plus tard avec Europe ce sera l’inverse. La formation anglo-saxonne emmenée par une Australienne, Elizabeth Morris, fait preuve ici d’une telle sincérité, d’une telle accroche mélodique que succomber était une évidence. Que vous soyez ou non accroc comme moi depuis toujours au côté twee de la force, l’association ici faite avec des penchants plus folk et des humeurs parfois plus nostalgiques donnerait presque à ces compositions un lien de parenté avec les premiers Belle & Sebastian, bref de quoi s’attirer bien plus qu’une petite communauté de fidèles.


(Caribou)


20. Nada Surf - The Stars Are Indifferent To Astronomy

Lu sur notre forum :

- J’avais dit que je me pencherais sur ce groupe en 2012. Je les découvre donc et c’est du solide.

(Charming Man)

- Sans être parfait, The Stars Are Different To Astronomy est bien parti pour être leur meilleur depuis Let Go à mes yeux. Il me rappelle aussi bien ce dernier que High/Low, c’est dire si ça fait remonter de bonnes sensations. Le ton est bien plus nerveux que ces dernières années, mais c’est du Nada Surf tout craché c’est certain.

(Pol)


- Les 3 meilleurs EPs :

1. The Antlers - Undersea
2. Why ? - Sod In The Seed
3. Burial - Kindred


- Les 3 meilleurs singles :

1. Sharon Van Etten - Give Out
2. Woods - Lily
3. Electric Guest - This Head I Hold


- Meilleur clip : Spiritualized - Hey Jane / Sigur Rós - Varúð


- Meilleure bande originale de film : Air - Le Voyage Dans La Lune


- Meilleure compilation : Clashes par IRM


- Meilleure réédition : Lee Hazlewood - The LHI Years : Singles, Nudes & Backsides


- Meilleur album live : Orka - Live At Trans Musicales


- Meilleur pochette : Memoryhouse - The Slideshow Effect


- Meilleurs concerts :

1. Radiohead
2. The Hives
3. Sigur Rós
4. Sharon Van Etten
5. Chelsea Wolfe


- Évènement musical 2012 : la compilation Clouds/Ashes d’IRM / le retour de GY !BE


- Révélation 2012 : Django Django


- Coup de gueule de l’année : la consensualité des tops musicaux


- Déception de l’année : les derniers albums de Biolay et (paradoxalement car également classé ci-dessus) Dominique A


- Souhait musical pour 2013 : un nouvel album de The Notwist